mercredi 23 juin 2010

CERAM-Vieux métiers

Le tueur de cochon.
Ce boucher se déplaçait de ferme en ferme avant l'hiver.
Quand il ne s'occupait pas du traitement des abats, un acolyte (le tripoteur) convertissait ceux-ci en saucisses, saucissons ou pâtés.


Les ramoneurs.
"Ah... oup, ah... oup"
Quand elle entendait ce cri caractéristique la ménagère savait que sa cheminée pouvait être ramonée.
Les jeunes garçons, originaires de Savoie, parcouraient, à la belle saison,
les villes et villages pour y exercer leur pénible métier.
Ils s'arc-boutaient dans le conduit de cheminée,
prenant appui sur leur dos et leurs pieds et brossaient entre leurs jambes !
La petite échelle leur servait à redescendre de la souche de cheminée sur le toit.
La suie était vendue au fabricant de couleurs.


Le rémouleur.
On rencontre encore parfois ce métier itinérant,
souvent l'équipement est monté sur une bicyclette.

Le mendiant (bribeux).
Au temps où la sécurité sociale n'existait pas, ce malheureux, victime d'une malformation génétique ou accidentelle,
ne pouvait compter que sur la charité publique pour subsister.


La marchande de crèpes (rétons).
C'était une figure montoise "MaGrosse" qui,
installée dans un des escaliers de l'Hôtel de ville,
fabriquait ses rétons après avoir graissé sa poêle avec un morceau de lard.


La marchande de poires cuites.
C'est quand le four du boulanger perdait de sa chaleur
que la marchande lui apportait ses poires tombées saupoudrées de sucre.
Puis elle faisait "sa tournée" avec son plat.
Pour un sou les enfants lui apportaient leur tasse ou leur bol à remplir;
ils goûtaient (r'cinaient) particulièrement bien ce jour là !


La laitière.
Avec sa charrette tirée par des chiens elle faisait le tour de sa pratique.
Ses chiens ne devaient pas avoir une vie fort heureuse puisqu'ils ont laissé le proverbe :
"Mein.ner enne vie de kiè d'quérette"
Avoir une vie malheureuse !


Le jardinier.

Le marchand de glaces.

Le crieur de journaux.

Le Forgeron (marichau).

Le vendeur de coco.
Tenu dans des récipients réfrigérants, le coco, un mélange d'eau, de sucre et de réglisse, se vendait au gobelet à la chaude saison.

Les lavandières (buresses).

Le videur de cabinet (bascampe).
Avant le raccordement à l'égout, il fallait bien passer par cette profession pour soulager une fosse débordante.
L'équipe travaillait la nuit et laissait la maison dans un état indéscriptible:
du travail pour le tapissier et le peintre en bâtiment en perspective !


Le marchand de carabouillats.
"Nègre jamais malade... nègre jamais mourrir !"
On ne voyait ce marchand que les jours de ducasse.
D'abord tel que représenté avec sa grosse valise puis,
au fil des années,
avec une petite table pliante sur laquelle il fractionnait au marteau ses bonbons.


Le joueur d'orgue de barbarie.

L'accordéoniste.

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